Paroles, Musiques et Images Emancipées
C’est une nouvelle chanson inédite que nous vous présentons. Family G, c’est Siegfried et Lisa G, avec leur fille Ellie-Rose, 5 ans et demi, qui montre ici un caractère déjà… bien affirmé.
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Ce morceau avait déjà été enregistré par USSR vers 1994, puis par Psychonada en 1995, et joué de façon éphémère par le groupe Crème Brûlée en 1996.
Pour bien commencer l’année 2019, en voici une toute nouvelle version.
En 1998, j’officiais à la guitare et au chant au sein du groupe Crème Brûlée. Au fil des années, j’avais composé de nombreux morceaux dont je faisais des maquettes sur cassette puis avec un séquenceur midi et un 4 pistes, ou même sur ordinateur. Une version du titre “Emilie s’endort” fut jouée un moment par Crème Brûlée, mais d’autres morceaux n’étaient tout simplement pas jouables en groupe, et je commençais à prendre goût aux expérimentations audio-informatiques. C’est ainsi que naquit l’idée de réaliser un album en marge des activités de Crème Brûlée. Cet album fut doté de la mention “Crème Brûlée hors-série n°1”, l’idée étant que chacun des membres du groupe puisse à son tour enrichir de façon personnelle la discographie du groupe.
Affranchi des contraintes de groupe, j’eus donc l’idée de réaliser un album “concept”, qui raconterait une véritable histoire, aussi surréaliste soit-elle. C’est ainsi que le thème inauguré par le morceau “Emilie s’endort” fut poursuivi au fil des morceaux, pour aboutir à un ensemble assez kafkaïen. Avec un séquenceur et un ordinateur, je pouvais assumer seul l’orchestration en jouant de tous les instruments (claviers, guitares, harmonica, basse, voix, programmation des rythmes et des samples). Seule intervention extérieure : un coup de téléphone impromptu (merci Jean-Yves) qui retentit pendant une prise de voix et que l’on peut entendre à la fin du dernier morceau. Enregistré pour l’essentiel avec très peu de moyens et dans une atmosphère fiévreuse durant l’été 1998, l’album sortit “officiellement” en décembre 1998. Malgré son aspect expérimental, il est encore à ce jour mon préféré.
Il y a 20 ans, Siegfried G publiait son premier album solo. Le voici en intégralité, avec en bonus un titre acoustique datant de 2008 mêlant plusieurs morceaux de l’album.
Voici le 7ème titre de la série “Not Dead” de Siegfried G : “Nox Lupi” .
Voici le 6ème titre de la série “Not Dead” de Siegfried G : “Adonis et moi” .
Voici un 5ème titre de la série “Not Dead” de Siegfried G : “Gloria victis (the loser’s song)” .
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Voici un 4ème titre de la série “Not Dead” de Siegfried G : “Exercice de style” .
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Pour fêter dignement le cinquantenaire de mai 1968, nous remettons en lumière un morceau composé par le groupe Crème Brûlée en 2008, et intitulé “Mais 68…“.
Bon défilé du 1er mai 2018 à toutes et tous.
Ce n’est qu’un combat. Continuons le début.
“Particules” est le troisième album solo de Siegfried G.
“Du haut de la roche Tarpéienne” (dédié à Eric C, chanteur décédé des Black Noddles) et “Jim” (inspiré par un ancien élève) avaient déjà été joués avec le groupe Crème Brûlée. Stéphane et Benoît ont d’ailleurs prêté leur concours à la guitare et à la basse sur “Du haut de la roche Tarpéienne”, morceau sur lequel on retrouve également Sébastien (ex-Nonante What) à la guitare, et Nathalie, ex-compagne de Siegfried, aux choeurs. Cette dernière chante aussi sur “Casino (version 2)” et sur “Le Quotidien”, sketch écrit en couple, ainsi que sur “Ne dis rien”, reprise de Gainsbourg qui clôt l’album.
Globalement plus pop que les albums précédents de Siegfried, l’album “Particules” s’aventure même vers le disco (“Disco Z”) ou la bossa nova (“Particules”, “Cloque”), en passant par le rock (“Anniversaire”), ou une veine pop plus classique (“Essonne”), mais garde toutefois une touche expérimentale avec les deux versions de “Casino” ou “Statue n°2”.
Les textes, sans pour autant viser une unité de ton, abordent les thèmes du couple, de la paternité… Il faut dire que l’album, commencé en 2001, n’a été achevé qu’en 2005, la vie de Siegfried ayant été entre temps chamboulée par l’arrivée d’une petite Zoé, née en 2003 (dont on peut entendre les cris sur “Disco Z” et qui exhibe sa bouille sur la pochette de l’album).
sauf 12 : SACEM
Paroles & Musique : Siegfried G
sauf sur 9 (paroles : Siegfried G et Nathalie R, musique : Siegfried G)
et 12 (paroles et musique : Serge Gainsbourg)