Une séquence électorale s’achève, qui m’aura vu initier en février 2016, dans la ville où je réside, un groupe d’appui à la candidature de Jean-Luc Mélenchon (passé en un peu plus d’un an de 6 à 110 membres subdivisés en plusieurs nouveaux groupes d’appui), militer sans réserve pour la campagne de l’élection présidentielle, puis, de façon plus problématique, pour celle des législatives.
Dans ma circonscription, Jean-Luc Mélenchon était arrivé en tête de l’élection présidentielle, avec 14219 voix, soit 39,12% des suffrages exprimés. Aux élections législatives, le candidat de la France Insoumise, n’a obtenu que 3756 voix au premier tour, soit 19,35% des suffrages exprimés, loin derrière le candidat de la droite macroniste (qui avait obtenu 5304 voix, soit 27,32% des suffrages exprimés) — et même dans ma commune (un peu plus gentrifiée que l’ensemble de la circonscription) derrière la candidate du PS, une ancienne ministre emblématique de l’oligarchie ordolibérale — mais loin devant le candidat du PCF, du FN ou de la droite UDI-LR. Au second tour, le candidat de la FI a rattrapé son retard en étant élu avec 9196 voix, soit 55,01% des suffrages exprimés face à son adversaire macroniste (7522 voix, soit 44,99% des suffrages exprimés), dans un contexte d’abstention massive (62,18% et 65,91% des inscrits aux 1er et 2nd tours).
Mission quand-même accomplie, donc, pour les militants locaux qui ont contribué dans la foulée de la dynamique nationale à faire de la France Insoumise la première force politique de la circonscription et à porter au parlement un des 17 députés de la France Insoumise.
Pourtant, cette victoire dont je me réjouis ne saurait masquer les problèmes de fond qui se sont posés durant cette campagne et que je voudrais verser au débat (maintenant que cela ne risque plus de nuire à la campagne) dans le but de nourrir la réflexion nécessaire sur le fonctionnement de la France Insoumise.
Mission quand-même accomplie, donc, pour les militants locaux qui ont contribué dans la foulée de la dynamique nationale à faire de la France Insoumise la première force politique de la circonscription et à porter au parlement un des 17 députés de la France Insoumise.
Pourtant, cette victoire dont je me réjouis ne saurait masquer les problèmes de fond qui se sont posés durant cette campagne et que je voudrais verser au débat (maintenant que cela ne risque plus de nuire à la campagne) dans le but de nourrir la réflexion nécessaire sur le fonctionnement de la France Insoumise.
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