Résumé de l'épisode précédent : Bénévhôl, le guerrier de Kohop, a été banni de Lmédiâh par la triade Khakobb.
Après avoir parcouru steppes arides et marécages boueux pour rassembler réprouvés et Sociôhs épars, il a retrouvé droit de cité et a même réussi à s'introduire dans le saint des saints : le Cénacle de Surveillance. Mais il est alors trahi par son vieux compagnon Antohân l'Imposteur, qui a piégé ou détruit tous ses refuges secrets, le privant de nombreuses armes et possibilités de repli.
Il est bien toujours LE BANNI.
Quelques éclaircies dans la coopérative du Média
Depuis le dernier épisode, il y a eu du nouveau au sein de la SCIC du Média. Les menaces à peine voilées de re-bannissement qui m’avaient été adressées sur le forum n’ont pas été concrétisées, et j’ai même soudain (sans explication) retrouvé plein accès à la boucle Telegram. Il est toutefois trop tôt pour décréter la fin de mon bannissement : je n’ai en effet toujours pas retrouvé accès aux groupes Facebook du Média (du moins, je sais qu’il en reste un : “Le mur de l’info des socios“, dont j’ai longtemps été un des modérateurs). Et je n’ai pas été réintégré parmi les Correspondant·e·s Citoyen·ne·s ni dans le groupe de soutien coopératif aux bénévoles (qui n’existe en réalité même plus… alors que sa création avait été votée par l’AG 2022, vote qui devrait donc engager le Directoire, qu’il le veuille ou non). Je n’ai d’ailleurs jamais été informé des motifs de la rupture de mes conventions de bénévolat, j’ai contesté ces décisions arbitraires inexpliquées, et j’ai réclamé ma réintégration… en vain. J’ai continué à oeuvrer bénévolement malgré mon éviction à la promotion du Média (avec les Socios Engagé·e·s) et à la couverture vidéo de certaines manifs ainsi qu’à la relance d’un réseau de Correspondant·e·s. Je réclame toujours ma réintégration dans les Correspondant·e·s Citoyen·ne·s conventionné·e·s et dans le groupe de soutien coopératif aux bénévoles. J’ai également postulé pour reprendre part à la modération bénévole du forum, à laquelle j’avais déjà contribué en 2019 et 2020. La seule réponse du Directoire a été qu’il n’y avait personne de disponible parmi les salarié·e·s pour être référent·e des bénévoles. Cette réponse n’est pas convaincante, car en réalité, il est tout à fait possible de mettre en place un fonctionnement qui ne cause aucune surcharge de travail pour le ou la référent·e, ce que nous sommes d’ailleurs en train de prouver avec les (vrai·e·s) Socios Engagé·e·s en reconstituant sans référent officiel un groupe de correspondant·e·s bénévoles qui a déjà permis de couvrir dans plusieurs villes la manifestation du 7 septembre 2024 ou celle du 21 septembre, et de fournir des images à la rédaction du Média avec laquelle un contact peut tout à fait se nouer efficacement sans passer par l’ancien référent devenu bloquant.
Lors de la dernière AG, des Volontaires (bénévoles conventionné·e·s) ont bel et bien pu candidater et être élus au Conseil de surveillance, ce qui prouve que le Directoire a bien été en mesure de renouveler leur convention de bénévolat avant l’AG de juin 2024 avec un référent (le titulaire actuel et le suppléant issus du collège des Volontaires au sein du CS sont bien des Correspondants Citoyens conventionnés, preuve qu’il existe bien pour eux un référent en titre qui a accepté de l’être). Le non-renouvellement de mes conventions n’est donc pas dû à un manque de moyens humains, comme je l’expliquais déjà il y a quelques mois, mais à une purge délibérée des bénévoles les plus actifs pour des raisons n’ayant rien à voir avec l’exercice de leur mission (aucun grief ne leur a d’ailleurs jamais été énoncé) mais tout à voir avec des désaccords exprimés en tant que sociétaires sur le fonctionnement de la SCIC. Personnellement, je ne demande à ce stade la tête de personne et je peux admettre que des malentendus et des situations de stress puissent conduire à des erreurs. Mais rien ne peut justifier de perpétuer obstinément une situation de blocage préjudiciable au Média et parfaitement dépassable.
Après le fiasco de la plateforme de propositions de résolutions pour l’AG 2024 (dont je rendrai compte ultérieurement), j’ai été moi-même élu membre du Conseil de surveillance du Média, ayant candidaté pour le collège des Socios (puisqu’exclu de facto par le Directoire du collège des Volontaires). Bien sûr, je dois cette élection au coquin de sort et au plébiscite des sociétaires, et non à l’instance qui m’avait banni précédemment du forum (et des autres supports du Média et des Volontaires). Mais on dira tout de même que je suis bien moins banni qu’il y a quelques mois. Et en tant que membre du Conseil de surveillance, je peux à présent poursuivre mon action (notamment en faveur de la reconstruction d’un réseau de bénévoles) au sein d’une des instances dirigeantes du Média, de laquelle le Directoire n’a pas le pouvoir de m’exclure. Je repense avec amusement à la réunion de janvier 2024 où il m’avait été assené “la suite se fera sans toi”. Eh bien non : “on est là, on est là…”.
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