Paroles :
Les abeilles butinent les fleurs
Et ainsi font du miel
Mais cela fait le bonheur…
De l’ours !
La nature est cruelle.
Spéciale dédicace à tous ceux dont l’intégrité
S’intègre avec audace aux lois du marché
Pour qui la musique libre
Sous prétexte d’entraide
Est un robinet d’eau tiède
Servant à abreuver leurs ambitions laides
De petits boutiquiers du Web 2.0
Laisse-moi rire
Vous avez décidé de vendre
De la gratuité
Cela ne vaut pas d’esclandre
Ni de publicité
Mais à qui veut l’entendre
Je dis seulement ceci :
Il ne faut pas s’attendre
A autre chose ici
Capitalisme 2.0
Capitalisme 2.0
Capitalisme 2.0
Capitalisme 2.0
Nous sommes en 2007. Au cours de tes pérégrinations dans le petit monde de la musique libre l’année précédente, tu es tombé sur le site BnFlower, qui promeut le partage de musique via des blogs. Tu as trouvé intéressant le concept en apparence coopératif développé par Ignazio Lo Faro : des “Bees” (webmasters) installent sur leurs sites ou blogs un lecteur mp3 (tout en Flash, le plug-in dernier cri) qui diffuse la musique de “Flowers”, créateurs de musique. Les Bees peuvent sélectionner les morceaux qui leur plaisent et qui agrémenteront le player sur leurs sites ou blogs. Les Flowers peuvent ainsi voir leur musique diffusée et être écoutée sans passer par les circuits commerciaux de l’industrie musicale qui sont de plus en plus fermés aux indépendants. Le fondateur appelle cela de la “diffusion prescriptive” :
Voici une vidéo remise au goût du jour du morceau de Psychonada “Stop Macron”, ici présenté dans sa version “disco encore plus kitsch” (encore plus kitsch que la version disco déjà mise en ligne en 2018).
L’actualité (le soutien du FMI à la casse des retraites en France) nous donne un prétexte pour remettre à l’affiche un morceau de Psychonada datant de 2012, paru dans l’album “Place au Peuple” : “Le FMI“.
Paroles :
Qui a ruiné l'Argentine ?
Qui a livré la Russie aux mafias et aux rapines
Des conseillers de Boris Eltsine
A tel point que les Russes en ont regretté Staline ?
C'est le FMI
Le FMI
Le FMI
Le FMI.
Qui a pourvu sans tracas
Aux besoins démesurés de cet atroce DSK
Laissant la Grèce dans un sale état
Accusant même les Grecs d'être encore bien trop gras ?
C'est le FMI
Le FMI
Le FMI
Le FMI.
Il est l'ami du genre humain
De ce genre d'ami qui bien sûr vous veut du bien
Comme autrefois les carabins
Eradiquaient les maladies en tuant les malades un par un.
C'est le FMI
Le FMI
Le FMI
Le FMI.
Au Ghana, en Guinée, ou au Sénégal
Il privatise au profit des grandes multinationales
Aves tous ces plans d'ajustement structurel
Qui n'ont jamais que des effets criminels.
Au Ghana, en Guinée, ou au Sénégal
Il privatise au profit des grandes multinationales
Aves tous ces plans d'ajustement structurel
Qui n'ont jamais que des effets criminels.
Le FMI
Le FMI
Le FMI
C'est le FMI.
Le FMI
Le FMI
Le FMI
C'est le FMI.
Siegfried G : voix, guitares, claviers, programmation
En ce jour de grève générale pour la défense des retraites, nous republions une longue suite instrumentale de 17 minutes extraite de l’album “Place au peuple” de Psychonada, paru en 2012 : “Grève“.
A écouter en partant manifester ou en lisant un livre de Bernard Friot.
En soutien au Média, Psychonada a livré cette petite impro disco aux Socios Engagés. De quoi danser durant l’été, et résister aux côtés des salarié.e.s de cette coopérative d’utilité publique à l’avidité d’un sinistre tartuffe.
Paroles :
J'adore
Regarder voter les gens
J'y retourne souvent
Dans les isoloirs
Regarder voter les gens
J'adore j'adore j'adore j'adore j'adore
Les institutrices, puéricultrices, administratrices, dessinatrices, les boulangers, les camionneurs, les policiers, les agriculteurs, les ménagères, les infirmières, les conseillères d'orientation, les chirurgiens, les mécaniciens, les chômeurs…
J'adore
Regarder voter les gens
Et de temps en temps
Je coupe le chon
Et je re-Mélenchon
Je coupe le chon
Je re-Mélenchon
Je recoupe le chon
Et attention
Je re-Mélenchon
J'adore
Les gens arrêtent de déprimer
Ils recommencent à espérer
Ils se mettent à manifester
Et les choses vont enfin bouger
Alors je leur dis battez-vous
Rien n'est à eux tout est à nous
Tout ce qu'ils ont ils l'ont volé
Nous allons tout récupérer
J'adore
Regarder voter les gens
Ah je trouve ça fascinant
Dans les isoloirs
Regarder voter les gens
Oh
j'adore j'adore j'adore j'adore j'adore
Je coupe le chon
Je re-Mélenchon
J'adore
J'adore
J'adore
J'adore
Je coupe le chon
Nous sommes en 2012. Tu prends ta douche avant d’aller au boulot, en écoutant Patrick Cohen sur France-Inter. Ce n’est pas que tu sois fan de Patrick Cohen, mais tu as gardé l’habitude d’écouter la radio de service public où subsistent encore quelques ilots de pensée critique, et tout bien considéré, la flagornerie de Patrick Cohen envers les puissants et son mépris pour les syndicalistes et les représentants de la gauche radicale éveillent en toi une colère qui te donne un coup de fouet salutaire le matin pour aller au turbin. Mais cette fois, ce n’est pas la colère mais la stupeur que déclenche en toi Patrick Cohen en lançant, rigolard, une séquence sur la campagne présidentielle en cours. Une intro de batterie sonne familièrement à tes oreilles avant qu’un riff de guitare ne confirme que c’est bien ta propre musique que tu entends à la radio. Habitué des audiences très confidentielles du petit monde de la musique libre et des concerts amateurs, tu n’as pas vraiment pour habitude de t’entendre sur une station radio nationale. Ça fait un choc.
Ce morceau avait déjà été enregistré par USSR vers 1994, puis par Psychonada en 1995, et joué de façon éphémère par le groupe Crème Brûlée en 1996. Pour bien commencer l’année 2019, en voici une toute nouvelle version.
Spartacus, Marx, Bakounine, Dvorak, Freud, Renoir, Debord, Kubrik, Morricone et Chomsky se rencontrent ivres morts (certains plus morts qu’ivres) sur un dancefloor, oubliant pour un temps leurs quelques divergences, tandis qu’un ersatz vieillissant de Fatboy Slim jongle péniblement avec ses vinyls. Au lieu de danser comme des crétins, ils se donnent des nouvelles du monde, et, trop fatigués pour chanter “l’Internationale”, ils lancent des fléchettes sur des baudruches pleines de vent que l’auditeur averti reconnaîtra sans peine. Mais la soirée prend fin brusquement avec l’arrivée des forces de l’ordre qui jetteront tout ce beau monde aux poubelles de l’Histoire. Les vivants retourneront à l’hospice tandis que les morts vomiront sur la modernité. Tel est, en bref, le propos de cet album, premier “long-métrage” sonore de Psychonada.
Tous les morceaux ont été composés, interprétés, enregistrés et mixés par Siegfried G, avec la participation de Benoît D à la basse sur “Freedom-e-nation“, et de Sébastien G à la guitare sur “Sarkoshow“. Quelques voix plus ou moins célèbres appartiennent quant à elles à l’Histoire.
Cet album, composé de 4 versions différentes du même morceau, est la contribution de Psychonada à la “Fête à Macron” et au “Grand débordement” initiés par François Ruffin et Frédéric Lordon pour faire converger les luttes sociales et politiques du printemps 2018.
On avait conquis des droits sociaux
Mais pour les riches c’était déjà trop
Ils ne voulaient pas payer d’impôts
L’hiver ils le passaient bien au chaud
Il faut qu’on stoppe,
Stoppe Macron
Ils nous ont choisi un président
Chargé de bien tout rendre aux patrons
Pour enfin nous faire cracher nos dents
Pour qu’on n’soit plus jamais comme des lions
Il faut qu’on stoppe,
Stoppe Macron
Nos services publics sont à brader
Tout ce qu’on produit est à piller
Par ces gloutons jamais rassasiés
Qui ne pensent vraiment qu’à se gaver
Il faut qu’on stoppe,
Stoppe Macron
Il est grand temps de nous protéger
Il est grand temps de les arrêter
A nous maintenant de dégager
Macron, son monde et ses affidés
Il faut qu’on stoppe,
Stoppe Macron
Stop Macron
C’est la fête à Macron.
Licence de diffusion :
Paroles & musique : Siegfried G
Voix, guitares, basse, piano, harmonica, ukulele, programmation : Siegfried G
A l’occasion de “la fête à Macron” prévue pour le 5 mai 2018, voici, en plus du titre “Stop Macron” dans sa version disco initiale, 3 nouvelles versions, à écouter en préparant la manif, et à partager sur les réseaux sociaux.
Stop Macron (version disco kitsch)Psychonada4:49
Stop Macron (version punk)Psychonada3:37
Stop Macron (version disco encore plus kitsch)Psychonada4:52