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Nouveau titre de Psychonada : “Stop Macron”
Contribution musicale à “la Fête à Macron” du 5 mai 2018 : “Stop Macron“, par Psychonada.
Paroles :
On avait conquis des droits sociaux
Mais pour les riches c’était déjà trop
Ils ne voulaient pas payer d’impôts
L’hiver ils le passaient bien au chaud
Il faut qu’on stoppe,
Stoppe Macron
Ils nous ont choisi un président
Chargé de bien tout rendre aux patrons
Pour enfin nous faire cracher nos dents
Pour qu’on n’soit plus jamais comme des lions
Il faut qu’on stoppe,
Stoppe Macron
Nos services publics sont à brader
Tout ce qu’on produit est à piller
Par ces gloutons jamais rassasiés
Qui ne pensent vraiment qu’à se gaver
Il faut qu’on stoppe,
Stoppe Macron
Il est grand temps de nous protéger
Il est grand temps de les arrêter
A nous maintenant de dégager
Macron, son monde et ses affidés
Il faut qu’on stoppe,
Stoppe Macron
Stop Macron
C’est la fête à Macron.
(Paroles, musique, voix, guitares, basse, piano, programmation : Siegfried G)
Place au Peuple
Auteur : Psychonada
Date : 2012
Infos :
Cet album peut être considéré comme une bande-son des campagnes électorales de 2012 de l’ex-Front de Gauche. Le dernier morceau fut largement diffusé, jusque dans les grands médias, avant la manifestation du 18 mars place de la Bastille.
Présentation par le compositeur :
Cet album est le fruit de 20 ans de bidouilles, d’oublis, d’aveuglements, d’occasions manquées, de renoncements, de remises sur le tapis, de ré-examens, d’intuitions, de réflexions, de créations et de récréations.
Il aura fallu attendre l’émergence politique du Front de Gauche et la campagne électorale de 2012 pour que tout s’emboîte et se trouve “à la bonne place et au bon moment” (pour reprendre l’expression de JLM à la Bastille le 18 mars 2012).
La musique peut néanmoins s’écouter en dehors de tout contexte politique. Des effets secondaires sont toutefois susceptibles d’apparaître chez certains mélomanes : vote pour le Front de Gauche [NDLA : ou ce qui lui a succédé], engagement syndical, tendance à la contestation et à la manifestation… En cas de persistance des symptômes, séquestrez un patron.
- “Insomnie” est un titre court et instrumental. Cela doit faire pas loin de 20 ans que je pianote ce thème dès que l’occasion se présente, mais ce n’est que cette année que j’ai ressenti le besoin de l’arranger et l’enregistrer. Il peut évoquer le calme avant “la saison des tempêtes”, les nuits inquiètes de ceux qui ne supportent plus le monde tel qu’il est, mais aussi de ceux qui commencent à en redouter la fin. “Ils nous empêchent de rêver, nous les empêcherons de dormir”.
- Avec “Cinq à sept pour les uns“, imaginez que vous êtes DSK, dans votre suite de Sofitel. Ambiance jazzy avec cet instrumental à 5 temps. Vous sortez de la douche et là… oui, le morceau est déjà fini. Place au Peuple.
- “Trois huit pour les autres” est une valse industrielle qui servait autrefois de musique à une chanson intitulée “La Valse des Pue-la-sueur” dont le texte a sombré dans l’oubli, à l’image somme toute des “invisibles” qui en étaient le thème.
- “Le FMI” est une chanson plutôt pop.
J’en jouais déjà une version acoustique avec mon pote Stéphane dans un bar à la fin des années 90, sur un texte en anglais pas très inspiré. Du coup, le morceau était finalement tombé dans les oubliettes. Mais l’actualité m’a permis de lui redonner un coup de jeune, avec un nouveau texte en français. La légèreté de la musique tranche avec la gravité du sujet : il faut dire que la ruine de nations entières orchestrée par le FMI est traitée par les grands médias de façon bien légère, elle aussi. - “Oligarchie” : j’ai bien du mal à définir le style de cet instrumental. Il y a des sons synthétiques mais aussi de la guitare et du piano. Imaginons les glands de ce monde suant le sang du peuple tandis que de dociles esclaves aux visages de chefs d’Etat les éventent en agitant des dollars. C’est à peu près l’idée.
- Le morceau “Grève” est constitué de plus de 17 minutes de péripéties musicales traversant différents styles. Une autre version du premier thème avait déjà été publiée sous le titre “Lendemain de grève” dans l’album “Weltanschauung” en 2006. A l’époque, je n’avais pas eu le courage de finaliser la suite. C’est chose faite aujourd’hui. La procrastination est un luxe que l’époque ne permet plus.
- “L’appel de l’Ombre” est une chanson pop psychédélique gaullienne dont une version tronquée instrumentale avait déjà été diffusée sous le titre de “ZORson003“. L’heure étant à nouveau à la Résistance, il m’a semblé pertinent d’en appeler aux mânes du vieux Général désormais ringardisé par ses propres héritiers de droite.
- Quant au dernier morceau de l’album, “Je re-Mélenchon“, il s’agit d’une parodie du tube “Louxor j’adore” de Philippe Katerine (qui, interrogé sur France-Inter le 3 avril 2012, avait semblé apprécier que son oeuvre soit ainsi reprise et détournée). A la fois blague de potache et réel acte spontané d’adhésion à la campagne de Jean-Luc Mélenchon, ce morceau s’est répandu de façon inattendue sur Internet et même dans quelques grands médias audiovisuels. Avis aux mélomanes : contrairement aux autres morceaux de l’album, que j’ai placés en tant qu’auteur sous une licence de libre diffusion non-commerciale, celui-ci relève du droit à la parodie et le morceau original dont j’ai repris la mélodie reste la propriété de son auteur.
Siegfried G, juillet 2012
Licence de diffusion :
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Siegfried G
Auteur, compositeur, arrangeur, multi-instrumentiste.
Ancien membre de Catherine et les Raouls, des Black Noddles, des Gniards, de Nonante What, des Vaches Folles, de Psychonada, de Crème Brûlée, de DIY-AD(d), de MCP, de w[n]e. Continuer la lecture de « Siegfried G »
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